S’il est bien un élément incontournable de Noël, c’est évidemment le sapin. Décoré de boules, de guirlandes et de lumières, il émerveille petits et grands depuis des temps reculés. Toutefois, l’arbre de Noël n’a pas toujours été celui que nous connaissons et pour le comprendre, il faut remonter jusqu’en 2000 avant Jésus-Christ. A cette époque, les Celtes se réunissaient le 24 décembre autour d’un épicéa. Cet arbre associé au dernier mois de l’année était l’élément central de la fête du Solstice d’hiver. Symbole de renaissance, il était décoré avec des fruits, des fleurs ou encore du blé.
La tradition de l’arbre décoré remonte donc aux célébrations païennes du Solstice d’hiver mais ce sont les Chrétiens qui vont faire du sapin l’arbre de Noël. Le choix du sapin est lié à une légende s’étant déroulée au VIIe siècle. Saint Boniface, un moine allemand, aurait entendu des druides, vivant près de Geismar, dire que le chêne n’était pas un arbre sacré. Sans attendre, le moine fit abattre le chêne. En tombant, l’arbre écrasa tout sauf un sapin. Voyant cela comme un miracle, le moine déclara que l’arbre serait désormais appelé l’arbre de l’enfant-Jésus. Si cela mena à une tradition allemande consistant à planter de jeunes sapins le 25 décembre, le sapin comme arbre de Noël n’est apparu qu’au XIIe siècle en France et il n’y est fait mention qu’à partir de 1524.
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